Amandine Krauskopf

masso-kinésithérapeute équin à Chantilly, dans l'Oise

[Chants d’oiseaux, trois chevaux passent au galop]
Je m’appelle Amandine Krauskopf, j’ai 33 ans, actuellement je suis kinésithérapeute pour les chevaux, je travaille sur Chantilly avec les chevaux de course essentiellement.
[Conversation par talkie-walkie, cri lointain, chevaux au galop]

J’ai commencé à approcher les chevaux depuis que je suis toute petite, je vivais avec des chevaux près d’un centre équestre, et nous avions des chevaux dans ma famille.
[Un cheval passe au galop]

Je suis passée au statut de sportive de niveau international dans le tennis, puis de multiples blessures m’ont exclue du sport de haut niveau.
J’avais fait un bac scientifique, et après une année de médecine je suis devenue infirmière, et j’ai travaillé essentiellement dans les services de réanimation pédiatrique et néonatale avec les enfants et les grands prématurés.

Et puis il y a eu un accident de vie. J’avais depuis petite quelques soucis de santé qui m’avaient laissée tranquille pendant des années et qui sont revenus au grand galop, c’est le cas de le dire !
[Des chevaux passent au pas]

Du coup arrêt de ma profession, il n’a pas été possible de trouver un terrain d’entente pour que je puisse rester dans mon service avec des postes adaptés, j’ai dû repenser tout mon avenir professionnel.
[Chants d’oiseaux]
Ce sont les chevaux et le contact des chevaux qui m’ont permis de retrouver un peu d’espoir, de confiance et d’envie d’avancer. Il y a un lien assez intime dans la manière dont on prend en charge les grands prématurés, l’enveloppe corporelle, l’apport, la confiance… Les poulains sont exactement pareils.
[Une cloche sonne au loin] [Ouverture du loquet d’un box]

Je suis devenue kinésithérapeute équin parce que j’ai la frite, parce que c’est le moment, parce que j’ai la force de le faire et que c’est un super challenge pour moi, et puis lorsque j’ai monté mon projet professionnel et tout mon business plan, j’ai eu l’occasion d’avoir accès à la bourse Agefiph, qui m’a permis de financer un peu de matériel pour commencer à m’installer en libéral, et à partir de ce moment-là ça a été le début de l’aventure en libéral. Tout le projet des dix-huit prochains mois c’est de chercher mon site, mes financeurs, pour avoir mon centre et accueillir les chevaux sur le site. Je suis venue m’installer ici pour monter ce centre.

Il faut qu’on soit convaincu qu’on est capable dans une vie de faire plein de choses. En fait, tant qu’on n’arrête pas de respirer, demain tout est possible.

[Amandine, s’adressant à la propriétaire]
Globalement il est quand même bien souple, mais de l’autre côté il y a des raideurs de dos, ici. Le bassin ça bouge bien, parce que pour la flexion-extension tout à l’heure il était surpris, mais il a baissé ses hanches. Ça, il l’a fait.

Pour moi c’est inconcevable de ne plus travailler, quand on a un karma de soignant on aime prendre soin des autres, on a envie de donner, là c’était quelque chose d’inimaginable pour moi.
[Chants d’oiseaux]

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Amandine Krauskopf n’a pas perdu de temps. Joueuse de tennis de niveau international, infirmière en services de réanimation pédiatrique et néonatale, elle est aujourd’hui kinésithérapeute équin à seulement 33 ans. À la suite de multiples blessures lors de sa carrière sportive puis d’un accident de vie alors qu’elle est infirmière, Amandine ne peut plus exercer son métier. C’est au contact des chevaux, qu’elle côtoie depuis toute petite, qu’Amandine retrouve espoir et confiance et voit une occasion de mettre à profit son expérience en milieu médical, son amour pour les chevaux et sa passion pour le sport.